Elles sont venues, elles étaient là, avec enfants et mari pour la plupart.
Et le climat familial était comme dehors, soumis aux giboulées de mars.
Soleil: les enfants cherchent les œufs et s'exclament joyeusement et bruyamment! Les appareils photos immortalisent ces instants de bonheur.
Giboulée: Je surprends le regard désespéré de Jean Yves sur mes fleurs joyeusement piétinées par les petits pieds chercheurs. Je voudrais lui dire que ce n'est pas grave, mais ça ne servirait à rien, on n'a pas le même sens de ce qui est grave.
Soleil: tout le monde rigole, papote, Jérémie est d'excellente humeur, et est venu apparemment de lui même, et volontiers.
Avec mes filles qui m'aiment, sans forcément me le dire, mais leurs sourires, leurs regards, tout en elles m'envoie des messages d'amour dont je tapisse mon vieux cœur fatigué.
Giboulée: Vlan! une tape sur les fesses de Mathieu, pas traumatisé pour autant, mais je surprends le regard paniqué de Vio, et j'ai mal pour elle! Jean Yves a pourtant fait des efforts surhumains pour ne pas lancer de piques aux âneries des gendres (vite! vite! faisons la vaisselle! pas mal pour moi, cette fuite dans le détergent!), pour ne pas hurler contre les enfants qui rentrent avec leurs chaussures pleines des crottes de la Toune, pour ne pas prodiguer ses conseils dénués de diplomatie quant à l'éducation parfois très laxiste de certains de mes petits!
Soleil: parmi les piaillements, la table à moitié débarrassée, une partie de cartes commence, et ça ressemble à l'ambiance de mes petites filles, quand on jouait aux cartes ou au monopoly, en trichant à qui mieux mieux (que celle qui n'a jamais triché me jette la première pierre!!!)
Giboulée: je surprend des silences, des regards, au moment où on parle de faire l'anniversaire de Cédric. Je cesse de tout ravaler, et je demande, devant les regards gênés où est le problème. On finit par me dire que le week end où j'aurais pour une fois pu aider mon Petit Prince à souffler ses bougies(d'habitude, je ne suis pas là pour l'anniversaire de Cédric, ni pour celui de Mathieu pour raison de cure), ma fille-tabou sera là, et donc, bien sûr, on ne peut pas nous avoir ensemble à la même fête, et on en est bien marri! Jérémie apparemment en a assez de cette situation, et me sommerait presque d'y mettre un peu de bonne volonté! non, je ne me sens pas prête à forcer cette porte fermée, je ne forcerai pas la volonté de la personne qui a eu ses raisons (que je respecte, car j'aime ma fille) de me fermer sa porte, et le jour où elle l'ouvrira, ce sera elle qui le fera, parce qu'elle l'aura décidé.
Soleil, accalmie,: les enfants, fatigués et heureux, remettent leurs manteaux, et les unes après les autres, mes filles regagnent leurs foyers, me laissant épuisée, mais heureuse des les avoir tous eu là, avec leurs rires, leurs cris, leurs galops, leur vie, à laquelle je me ressource, même si sur le moment cela m'épuise un peu.
La porte refermée sur une Violaine qui a toujours un peu de mal à partir, nous constatons que Mathieu nous a laissé ses petites chaussures!!! celà nous promet une rapide visite!!
Giboulée: Je surprends le regard désespéré de Jean Yves sur mes fleurs joyeusement piétinées par les petits pieds chercheurs. Je voudrais lui dire que ce n'est pas grave, mais ça ne servirait à rien, on n'a pas le même sens de ce qui est grave.
Soleil: tout le monde rigole, papote, Jérémie est d'excellente humeur, et est venu apparemment de lui même, et volontiers.
Avec mes filles qui m'aiment, sans forcément me le dire, mais leurs sourires, leurs regards, tout en elles m'envoie des messages d'amour dont je tapisse mon vieux cœur fatigué.
Giboulée: Vlan! une tape sur les fesses de Mathieu, pas traumatisé pour autant, mais je surprends le regard paniqué de Vio, et j'ai mal pour elle! Jean Yves a pourtant fait des efforts surhumains pour ne pas lancer de piques aux âneries des gendres (vite! vite! faisons la vaisselle! pas mal pour moi, cette fuite dans le détergent!), pour ne pas hurler contre les enfants qui rentrent avec leurs chaussures pleines des crottes de la Toune, pour ne pas prodiguer ses conseils dénués de diplomatie quant à l'éducation parfois très laxiste de certains de mes petits!
Soleil: parmi les piaillements, la table à moitié débarrassée, une partie de cartes commence, et ça ressemble à l'ambiance de mes petites filles, quand on jouait aux cartes ou au monopoly, en trichant à qui mieux mieux (que celle qui n'a jamais triché me jette la première pierre!!!)
Giboulée: je surprend des silences, des regards, au moment où on parle de faire l'anniversaire de Cédric. Je cesse de tout ravaler, et je demande, devant les regards gênés où est le problème. On finit par me dire que le week end où j'aurais pour une fois pu aider mon Petit Prince à souffler ses bougies(d'habitude, je ne suis pas là pour l'anniversaire de Cédric, ni pour celui de Mathieu pour raison de cure), ma fille-tabou sera là, et donc, bien sûr, on ne peut pas nous avoir ensemble à la même fête, et on en est bien marri! Jérémie apparemment en a assez de cette situation, et me sommerait presque d'y mettre un peu de bonne volonté! non, je ne me sens pas prête à forcer cette porte fermée, je ne forcerai pas la volonté de la personne qui a eu ses raisons (que je respecte, car j'aime ma fille) de me fermer sa porte, et le jour où elle l'ouvrira, ce sera elle qui le fera, parce qu'elle l'aura décidé.
Soleil, accalmie,: les enfants, fatigués et heureux, remettent leurs manteaux, et les unes après les autres, mes filles regagnent leurs foyers, me laissant épuisée, mais heureuse des les avoir tous eu là, avec leurs rires, leurs cris, leurs galops, leur vie, à laquelle je me ressource, même si sur le moment cela m'épuise un peu.
La porte refermée sur une Violaine qui a toujours un peu de mal à partir, nous constatons que Mathieu nous a laissé ses petites chaussures!!! celà nous promet une rapide visite!!
2 commentaires:
magnifique post qui m'émeut beaucoup... et me laisse coite même si je commente ;)
dire quoi que ce soit me parraît indélicat, je suis vraiment heureuse et émue de lire autant de franchise, j'avous que ça fait du bien!
merci maman!
tu vois, mon coup de fil de ce soir, j'avais même pas lu ton blog... comme quoi ;)
Je te remercie pour ces commentaires si élogieux a mon egard,je vois que ta pensée n'est pas liée a ton attitude vis a vis de moi!!Désolé de t'avoir géné par mon"manque de savoir vivre" mon homophobie et mon racisme latent mais on ne peut tous egaler la perfection qui te caracterise tant,je ne vais pas aller plus loin car la colére me gagne et elle ne fait pas dire que de bonnes choses et epiloguer ne servirai a rien!!donc sur je ne viendrai plus troubler vos reunions de famille par mon manque de savoir vivre,je ne voudrai surtout pas t'agresser Ginette allez j'ai autre choses a faire que repondre a tes sournoises attaques!!allez a plus!
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