lundi 29 décembre 2008

Thomas est arrivé

Il est bien arrivé parmi nous, le divin enfant, 4kg380, tout rouge, un peu fripé, en bonne santé, mais hélas, je n'ai toujours pas pu le voir, les demies heures se sont ajoutées les unes aux autres à partir de 17 heures, on espérait voir arriver maman et bébé, mais le passage en salle de réveil a été semble t il plus long que prévu, et nous sommes partis à 20 heures, fort marris de n'avoir pu admirer et photographier la merveille! Lorsque nous sommes partis, Mathieu n'avait toujours pas vu sa maman et son tout neuf petit frère, et il s'impatientait vraiment!
Mais bast! l'important est que maman et bébé aillent bien, on aura tout le temps de les bizouiller plus tard!
Mon huitième petit enfant, mon tout nouveau, c'est toujours la même émotion lorsque j'apprends qu'une nouvelle fleur vient embellir mon arbre sans racines mais si riche en branches!
Bienvenue à toi, petit Thomas!

vendredi 12 décembre 2008

les voyages forment la jeunesse.....


Ce jour là était placé sous le signe du stress.
Tout a commencé quand, avec mon amie Marie Jo, nous sommes parties, à l'heure pour une fois, à la gare rejoindre nos apprenants pour une virée à Paris. Au niveau du carrefour devant le Palais de Justice, une voiture de pompier réclamait à grand coups de sirène une priorité que Marie Jo a eu la grande sagesse de lui accorder, en pilant.Le conducteur derrière n'a pas eu la même sagesse, et un grand boum s'est répercuté dans ma tête, me renvoyant à d'autres grands boums traumatisants, et je me suis complètement bloquée sur ce bruit de tôle froissée, totalement paniquée, et en même temps essayant de ne rien laisser sortir de la panique. Le résultat s'est fait sentir au niveau de mes cervicales, mais le temps n'était pas à s'apesantir sur les petits bobos, la voiture n'avait rien, donc, basta, direction la gare.
Merveilleuse surprise, tout le monde était là, à l'heure ou presque.
Nous voilà donc gaiement ou inconsciemment partis à Paris avec une trentaine de personnes, dont beaucoup ne sont pas du tout autonomes ni dans la langue ni dans la vie, et même certaines carrément handicapées mentales.


Mais qu'importe, le soleil est là, tout le monde est heureux, nous voilà dans le train, tout va bien.
Gare de l'est, ça va encore, les groupes restant encore un peu groupés, mais bientôt tout le monde se mélange, et là le stress commence. Comment repérer "mes" 13 parmi la trentaine, et je suis partie pour 5 heures de "vous n'avez pas vu Sylvain? où est Marie Thérèse?Habiba, où est Habiba?" Le pire étant que chaque fois que je panique en ne voyant plus mon Sylvain, qui a un corps de 40 ans mais un esprit de 12 ans, tout le monde est très gentil et s'éparpille dans toutes les directions pour retrouver Sylvain, résultat, au lieu d'une personne qui disparait, c'est 15 d'un coup, et on se rend compte ensuite que, à part 6 personnes de mon cours de l'après midi, personne ne connait Sylvain, mais tout le monde le cherche!
Nous avons vraiment vécu de grands moments cet après midi là!



Surtout dans la foule des Galeries Lafayette, foule huppée au demeurant, regardant d'un oeil un peu outré, un peu méprisant, parfois un peu amusé, cette troupe bigarrée et bruyante faisant haut et fort les commentaires sur les prix pratiqués, style: Mimouna, viens voir la chaîne, là, tu as vu combien ils vendent ça? au bled, tu as la même pour même pas le quart du prix, c'est des voleurs, ici!!!!
Nous montons tout à fait en haut des Galeries, et de la terrasse, nous avons une magnifique vue de nuit sur Paris. C'est le moment que choisissent les africaines pour pique niquer. Non, non, elles ne nous sortent pas de bêtes sandwiches au poulet, non, mais des boites de sardines, qu'elles vont gentiement répandre sur le pain, mais aussi, par terre, sur leurs vêtements, etc....
Le coup des sardines, on ne l'avait pas encore eu!!! les japonais et la jet set présente ce jour là appareils photo en bandoulière n'en revenaient pas!
Tout s'est encore corsé sur les quais du métro quand notre boute en train du groupe, oui, on avait ça aussi, un jeune style Laurent Thuets, qui se prenait pour un moniteur de colonie, et qui se met à crier sur les quais du métro: alors, tout le monde est content?
-les élèves, timidement: oui, merci madame Ginette, merci madame Dominique, merci, madame Marie Jo
- la foule sur le quai du métro: Wouaisssssss!!!
Grand moment de rigolade, c'est pas si souvent aux heures de pointe!
Et quand le métro est arrivé, bondé, grand moment de panique pour moi: on ne va jamais les faire tous rentrer dans une rame déjà bondée, on va en perdre, bouhhhhhh
Ben non, ils sont tous entrés, hilares, ils n'avaient jamais vécu ça, les commentaires fusaient bon train, les rires aussi.
Là dessus, j'avais mon ange gardien qui roulait des yeux effarés: Mahamadou, malien de 25 ans, arrivé il y a moins d'un mois en France, qui a vu en moi un concentré de sa grand mère ,de ses tantes, de sa mère, de ses soeurs, et qui me protégeait de son grand bras et de sa présence, tout en étant totalement affolé lui même. Faut le comprendre, la savane est tout de même plus calme que la place Vendôme ou le métro à 6 heures du soir!
Finalement, on a réussi, miracle inexplicable, à ramener tout le monde à Meaux à 8 heures du soir. Enfin, on a lâché tout le monde à la gare, on espère que tout le monde aura retrouvé le chemin de la maison!!!
Je ne sais pas en combien de temps mon dos se remettra de cette expédition, mais leur bonheur devant les illuminations, leur admiration devant les ors du palais Garnier sont une bien douce pommade sur mes courbatures.



Voilà, je voulais vous faire partager un moment de ma vie de calme retraitée! J'espère ne pas vous avoir saoûlés!

mercredi 10 décembre 2008

Tout le monde sait à quel point la Barbara qui aujourd'hui accroche une étoile de plus au ciel de sa vie est une très belle femme, mais moi, la maman, je ne veux pas voir toutes ces années engloutir les précédentes, je veux me souvenir de la petite fille, celle qui avait un caractère à faire croire aux esquimaux que les girafes allaient les envahir, la petite fille jongleuse d'oeufs, la petite fille qui réparait les vers de terre coupés en deux avec du scotch, celle qui arrivait à envahir la maison d'un soleil merveilleux qui l'instant d'après tournait en cyclone, je veux me souvenir de ses chants, de ses rires, de ses larmes, de sa volonté inflexible. La Barbara d'aujourd'hui est tellement parfaite, bonne maman , bonne épouse, belle femme, excellente encadrante, ça, je sais que ça va aller en perdurant et en s'améliorant, si encore celà est possible.
Que le soleil dans lequel tu as grandi à la Réunion envahisse ta vie d'aujourd'hui, que le bonheur ne quitte pas ta maison, que l'amour et la sérénité soient les bases solides de ton bien être et de ta vie.
JOYEUX ANNIVERSAIRE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

dimanche 7 décembre 2008


Ce weekend end est un weekend end totalement surprenant. Tout commence vendredi soir lorsque je sors de l’école, et que, joie intense, mamie est là avec maman ! J’aime bien quand mamie vient me chercher à l’école. Avant, mamie venait toujours avec sa copine Marie Jo, elle m’amenait un goûter, on partait en voiture, j’adorais ça ! Mais maintenant j’ai grandi, je ne vais plus le mercredi chez mamie, alors, plus de goûter du mardi soir, plus de tata Marie Jo, plus de balade en voiture ! C’est pour ça que quand par hasard je vois mamie à la sortie de l’école, je suis fou de joie !

Le samedi matin se passe tranquillement et l’après midi, surprise, nous partons rejoindre des copines à ma mamie, et surtout sa copine Babeth qui organise des sorties.

Nous voilà installés dans le car. Une petite fille pleure sans cesse parce qu’elle ne veut pas mettre sa ceinture de sécurité. Moi, je sais que c’est obligatoire, et même si ça serre un peu, je suis le premier à la mettre, même dans les bus de la ville, alors que ma mamie, elle ne la met jamais dans les bus de la ville.

Bon, nous voilà donc partis, je ne sais pas du tout où, mais je fais confiance à mamie, avec elle, quand on prend le bus, on n’est jamais déçu !

Il a bien sûr fallu que je fasse la bise à des tas de gens que je ne connaissais pas, ça, ça m’agace un peu, mais bon, j’essaie de faire plaisir à mamie. Il y en a que j’apprécie vraiment, comme cette Babeth, toujours de bonne humeur, elle est rigolote, elle.

Le voyage était un peu long, le chauffeur a même fait le même tour 2 fois, j’ai reconnu les arbres. Mamie n’avait pas tout suivi, elle somnolait, mais heureusement je lui ai fait remarqué que ça faisait 2 fois qu’on voyait l’arbre de Judée (c’est elle qui m’a dit que c’était un Judée !).

Je me suis occupé avec une fleur que j’ai retrouvée au fond de ma poche et que je suis sûr que je pourrai sauver si je la remets dans l’eau. Mamie dit que non, et puis ma fleur est tombée, et moi j’ai pleuré, je m’étais attaché à cette fleur toute petite, toute fragile, les adultes ne comprennent vraiment rien !

Heureusement, quand on s’est arrêtés, je l’ai retrouvée, et je l’ai remise à l’abri au fond de ma poche.

Enfin on est arrivé dans un centre commercial, sur le moment, je ne trouvais pas ça drôle du tout, mais rapidement, j’ai vu un château en playmobils. On est entré, et là, c’était extraordinaire : sur une surface immense, plein plein de playmobils, on pouvait jouer avec tout, tant qu’on voulait, il y avait des ilots : les playmobils de bricolage, les playmobils de fille, les playmobils de l’hôpital, etc….

J’ai joué plus de 3 heures, sans me faire disputer, sans ordres, sans « Cédric, touche pas ça, Cédric, tu ne peux pas faire ça…. » Même que quand j’ai voulu une glace, je n’ai même pas eu à parlementer. A un moment, une petite fille qui avait tendance à me piquer un peu trop ma mamie nous a tous trainés voir le père noël. Moi, je n’avais pas envie du tout de laisser mes jouets pour aller faire une photo, alors, là, il a fallu parlementer, mamie m’a promis un jouet playmobil en sortant si je faisais sa photo, bon, j’ai accepté, ça avait l’air de lui faire tellement plaisir !

Et puis, tout d’un coup, il a fallu partir. Moi, je n’étais pas préparé à ça. C’est vrai que ça faisait un moment que mamie me répétait qu’on allait bientôt y aller, mais moi, je n’ai pas le sens du « bientôt ». alors, j’ai exprimé mon désaccord en pleurant et criant. Mamie ne s’est pas énervée, elle m’a juste dit que oui, j’avais le droit d’être en colère, mais que si je voulais qu’on passe par la boutique playmobil, j’avais intérêt à me dépêcher. Il faut faire des concessions parfois, alors, bon prince, j’ai bien voulu ravaler mes larmes et filer dans sa boutique, mais là, pas de négociation possible, ce sera ce coffret ou rien ! mamie a un peu tiqué devant le prix, mais moi, je m’en fiche, des prix, je ne sais pas ce que c’est que ces barrières que les grands s’imposent. Elle me promet un jouet, alors, je le prends, point ! on a aussi pensé à en prendre un pour Mathieu, et aussi pour mes cousins que je dois voir demain.

Je suis tellement heureux de ma journée que dans le bus je fais n’importe quoi, je chante, je m’agite, la ceinture me gène, c’est long, je suis fatigué, mamie soupire, mamie discute avec ses copines, c’est quand qu’on arrive ?

Enfin, on arrive, en descendant du car, une surprise nous attend, Babeth offre à tout le monde un petit paquet, parce que c’est la saint Nicolas. Papy nous attend dans une voiture bien chaude.

Lorsque mamie me couche après un bon bain et un bon repas, je n’ai même pas le temps de raconter ma journée à mes doudous ! Je ne l’entends même pas fermer la porte !






lundi 1 décembre 2008

A mon tour de souhaiter un merveilleux anniversaire à la star de la Cannebière!!!
Bien des années ont passées depuis ce merveilleux jour où pour la première fois nos regards se sont croisés, toi interrogative, moi malhabile, et je t'ai dit: hé bien, ma fille, nous voilà toutes les deux embarquées dans une drôle d'histoire! Va falloir que tu y mettes du tien, parce que les bébés, je n'ai pas le mode d'emploi!
Et tu y as mis du tien, ne pleurant pas, dormant la nuit, parlant et marchant à 9 mois,croquant la vie que je t'avais offerte à pleines dents, alignant les succès après les succès, à rendre jaloux tout l'entourage!
Je n'ai toujours pas le mode d'emploi des petits bébés, mais j'ai appris qu'en fait il faut surtout beaucoup d'amour et de patience, le reste, la vie s'en charge.
Mon regard sur mes enfants, et sur toi spécialement aujourd'hui est toujours aussi émerveillé et craintif.
Je te souhaite une merveilleuse année, pleine d'amour et de sérénité, et je t'embrasse comme je t'aime.
Maman

mercredi 19 novembre 2008

Bon, je suis tagguée, donc, je vais essayer de jouer le jeu. Mais ce n'est pas facile!!!!

7 choses au hasard:

- je ne tricote presque plus
- je me lance dans l'aquarelle.
- j'ai accepté de donner des cours d'alphabétisation à Trilport à un groupe de Turques, bénévolement ou presque.
- si je devais brûler de cierges, ce serait pour remercier le destinataire de mes prières d'avoir les filles que j'ai!
- je suis fâchée avec ma balance qui subit l'inflation générale et augmente ses poids!
- je ne mange presque plus de viande et ne boit que du lait de chèvre, mais je ne constate aucun effet bénéfique sur mon arthrose.
- j'ai dans ma salle de cours un tableau de Lukas et je compte bien l'y laisser encore un moment, car quand je le regarde, j'ai comme un rayon de tendresse qui me traverse le cœur.

7 choses à faire avent de mourir:

- voir les aurores boréales dans le grand nord
- assister aux mariages de mes petits enfants
- dire à mes filles à quel point je les aime.
-savoir qu'est-ce qu'il y a après la mort.
- terminer ou commencer les 300 commandes de pulls que l'on m'a faites.
-peindre un chef d'œuvre pour chacun de mes petits enfants.
- lire l'œuvre quasi complète de Simenon qui dort dans ma bibliothèque.

7 choses que j'aime faire:

- recevoir plein de monde.
- écouter vivre, rire, parler, délirer mes filles.
-avoir tous mes petits enfants autour de moi
-marcher seule dans la campagne en automne ou au printemps avec mon chien et mon baladeur.
- dormir
- lire, au chaud, seule, avec une bonne tasse de thé à portée de la main.
- le contact pluriculturel, pluriethnique, animer mes ateliers de langue française.

7 choses que je ne supporte pas:

- le racisme primaire et l'homophobie.
- me souvenir de certains aspects de l'éducation que j'ai infligée à mes enfants.
- qu'on m'impose de faire des corvées, car de les faire de moi même, c'est déjà pas marrant, mais quand on me les impose, c'est carrément insurmontable!
- de blesser, souvent involontiarement, les autres.
- les serpents.
- les conflits.
- l'alcool et le tabagisme.

7 choses que je ne sais pas faire mais que j'aurais aimé savoir faire:

- m'occuper de moi
- me maquiller, me coiffer.
- de bons et beaux gâteaux.
- la couture
- garder pour moi des opinions qui non seulement n'interressent personne, mais peuvent choquer l'entourage.
- cacher mon anxiété face à certaines situations où mes filles n'ont pas besoin que j'en rajoute.
- ne pas me sentir concernée lors de conflits qui opposent des proches ou de la famille, et qui pourtant ne m'inmpliquent pas.

7 choses qui m'attirent chez mon homme à moi:

- sa culture générale.
- ses grands bras sécurisants.
- son amour pour moi total et inconditionnel.
- son côté tortue: il cache sous une carapace de gros bougon plien de failles et de faiblesses attendrissantes.
- son adaptabilité, même si celle ci a des limites que je repousse toujours plus loin.
- son goût des livres, des voyages, du cinéma.

7 choses que je dis souvent (pas facile, ça, les autres connaissent mieux que nous nos tocs verbaux)

- si c'était moi, je...
- je suis trop nulle
- la blondasse gourdasse (en parlant de moi)
- j'en ai marre de mes cheveux (comme barbara, saur qu'elle a de si beaux cheveux!)
- alors là, je vais m'énerver!
- Tootsie, couchée!
- Jean Yves, tu viens, oui ?

7 célébrités:

- Beethoven
- Modigliani
- Van Gogh
- Brassens
- Brel
- Corneille (l'écrivain, pas le chanteur)
- Barbara (là, c'est de la chanteuse qu'il s'agit)

Voilà, maintenant, pour tagguer d'autres personnes, ça ne va pas être possible, toutes celles que j'aimerais tagguer n'ont pas de blog, ni même internet pour certaines:
en vrac: Francine, Babeth, Nicole, Rosalba, Fanch, Marie Jo, Fatima!
Voilà, j'ai mes 7 impossibles à tagguer!!!

mercredi 22 octobre 2008

Vernissage de petits peintres en herbe!

Quelle fierté nous avons eue, mes petits et moi!!! Pas forcément la même! Eux, très fiers d'exposer leurs œuvres, comme tous les adultes qui étaient là et qui avaient joué avec leurs pinceaux et leurs couleurs. Je dois dire que certains de ces adultes étaient aussi fiers que Kaïs et Lukas!
Moi aussi, j'étais très fière! pas de mes œuvres artistiques, loin de là! Mais de mes petits enfants et de leur bonheur, de ma fille , que personne ne connaissait, de mon gendre sapé comme un milord, du couple qu'ils formaient autour de leurs chères têtes blondes. C'était un très grand bonheur pour moi, mais je suppose que, bien qu'elle ne me l'aie pas montré (elle a vraiment évolué dans ce domaine), j'ai saoulé copieusement ma Barbara en serinant à tout le monde: c'e
st ma fille, si si, c'est ma fille, elle ne me ressemble pas, mais c'est ma fille!!! Je lui en demande pardon, mais je ne lui promets pas de ne pas recommencer, c'est comme ça une maman, c'est fier de sa progéniture, comme si elle était quelque part personnellement créatrice de ces chefs d'oeuvres!!!!


Kaïs devant son tableau



Lukas devant son petit chef d'oeuvre

Une autre chose qui me fait un immense plaisir, c'est que cette année, Noël n'est pas que notre casse tête, à Jean -Yves et à moi. Les autres années, on se cassait la tête pour recevoir les enfants, le plus dur étant de trouver qu'est-ce que tout le monde aime, faire des petits plats qu'ils aimeront, mais qu'ils ne mangeront pas, car le jour de Noël faisant bêtement suite au réveillon de Noël, ils arrivaient en général de l'autre famille complètement gavés et repus, et cette frustration entachait un peu le bonheur de les voir tous réunis sous le sapin en plastique familial! Je les entendais penser "encore de la dinde!" Mais bon, on est poli, on ne dit rien, mais "non, non, merci, je suis un peu barbouillé, la fatigue sans doute"
Mais cette année, grande innovation, pas de réveillon en vue, par contre un repas familial, où tout le monde sera là.....chez Violaine!
De ce fait, Noël et ses festivités devient l'affaire de tout le monde, et dans un ballet de mails "lus par toute la famille", chacun exprime ses désirs, ses souhaits, ses craintes, et vraiment, je trouve ça hyper génial!
Tout le monde a son mot a dire, aussi bien nous que les filles et que les gendres.
Je ne sais pas ce qui sortira de cette action commune, mais ce sera forcément génial, et cette année, c'est 2 mois de bonheur que représente Noël! Ce jour là passera très vite, mais rien n'enlèvera le bonheur de la longue préparation, même si la gent masculine soupire et maugrée dans son coin, nous, les filles, on se retrouve autour de délires communs, de projets communs, et je suis sûre que les conjoints nous aiment comme ça!

dimanche 19 octobre 2008

Gigi, le retour

Cela fait un petit moment que, paresse oblige, je n' étais pas venue causer avec ma foultitude de lecteurs assidus.
Beaucoup de choses pourtant se sont passées depuis cette fin de mois d'août! Plein de bonnes nouvelles, et quelques moins bonnes aussi.
Commençons par les bonnes:
Fille ainée, qui avait fui le nid maternel depuis bientôt 6 ans est revenue, d'un battement d'ailes hésitant au début, se poser au bord de ma fenêtre, m'apportant ainsi un grand souffle de bonheur.
Fille deuxième a déménagé, ça, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle, d'autant qu'elle était censée partir en Normandie avec un conjoint en maladie, donc présent, or le corps médical l'a subitement (juste après avoir signé le bail pour la Normandie) jugé apte au travail, donc de ce fait, ma Violaine se trouve un peu isolée au pays des pommes et du cidre, mais la gare la reliant à Meaux via Paris Saint Lazare n'est pas très loin!
Fille troisième se lance dans la validation de ses acquis, via des formations, pour obtenir le diplôme d'auxiliaire en puériculture, et semble tout à fait s'épanouir dans cette nouvelle voie! Que du bonheur!
Quant à fille benjamine, elle a su le même jour ou presque qu'elle était licenciée et qu'elle allait faire cesser l'état de fils unique pour Cédric! Bonne et mauvaise nouvelle!
La vie est faite de ça, bonnes et mauvaises nouvelles!
Au milieu de toutes ces nouvelles, l'Homme (the Man en anglais) essaie d'aborder les imprévus avec une sérénité qui ne se voit pas forcément au premier coup d'œil!
Il est vrai que nous envisageons de passer un merveilleux noël en Normandie, tous réunis, à savoir 17 personnes, et que l'idée de dormir par terre au milieu des nuits agitées des plus jeunes ne l'a pas fait déborder de la joie que j'attendais. Bon, on peut aussi aller passer 2 nuits dans un hôtel....
Je l'ai aussi informé que ma nouvelle normande désirait accoucher dans la région parisienne, et de ce fait viendrait passer chez nous ses derniers jours de grossesse, aussitôt, il l'a vue accoucher dans notre lit conjugal (pas grave, faut qu'on en change les matelas), sous les hurlements angoissés de Mathieu (mais non, on va gérer le petit!), la maison envahie par les pompiers (y en a de très beaux!), et petit Thomas arrivant avant l'heure (mais d'où peut lui venir de telles idées pessimistes!!!!)
Et pour finir, quand je lui ai annoncé que pendant sa semaine d'astreinte, je recevais les enfants de Cathy(elle me garde bien mon chien quand j'en ai besoin, je peux bien lui garder parfois ses angelots!), mais aussi Volaine qui vient faire des examens médicaux à Paris et son petit indien, là, j'ai senti qu'il manquait un peu d'enthousiasme et de gracieuseté. En même temps, il est content de revoir son petit indien auquel il s'est pas mal attaché, le seul problème étant que Mathieu, en présence de sa mère ne reconnait que l'autorité maternelle!
Voilà, toutes les nouvelles. Et moi? moi je compte les moutons la nuit, je somnole le jour, je comprends tout le monde et je me glisse comme une petite bestiole des bois entre les écorces et les arbres! Je ne sais faire que ça, ne me demandez pas d'être autre, je ne le saurais pas!

mardi 23 septembre 2008

Je hais messieurs Leroy et Merlin

Pas du tout enchantée par Merlin!
D'abord, c'est un magasin hyper machiste. Si vous n'êtes pas une blonde pulpeuse qui affiche une gourdasserie fragilisante style: oh, messieurs, sauvez moi, avec une voix suave à la guimauve, on vous regarde avec un mépris à peine caché quand toutefois on vous regarde!
Tout à commencé le jour où mon breton m'a déclaré: j'ai posé tout mon mois de septembre, comme ça, après l'Irlande, j'attaque le couloir. Sur l'instant, je n'ai vu que le bon côté des choses, la bonne volonté du breton voulant entretenir son petit pavillon, le bonheur de passer tout un mois ensemble, etc....
Mais je n'avais pas vu que derrière ces paroles faussement anodines allait se profiler le spectre de mon plus grand ennemi, celui dont le nom seul me provoque des éruptions cutanées et une humeur de rotweiller à qui on a confisqué sa pâtée: le bricolage.
Et le bricolage, ça commence immanquablement par le magasin que je hais le plus au monde: Leroy Merlin! On y passe des heures à comparer des clous et des vis, à lorgner des nuances de vert ou de bleu, à m'y demander perpétuellement des avis que je n'ai pas mais qu'il me faut donner avec une certaine conviction si je ne veux pas déclancher une horde de soupirs exaspérés.
Et là, ça n'a pas manqué! ça a commencé par : "choisis ta peinture". Bon, j'avais décidé de me montrer un peu coopérative, de ne pas trop montrer ma mauvaise humeur. Après avoir erré dans le rayon des peintures murales, je me décide pour un jaune pale avec des petites trainées rouges-orangées dedans. Bien, me dit le Celte, va maintenant demander à quelqu'un où on peut les trouver, ces boîtes là.
J'avise 3 employés en train de commenter le dernier match de foot, et poliment, je les interrompts pour leur poser ma question. Après m'avoir toisée comme une mouche tombée dans leur tasse de café, un grand siphorelle tout de noir vêtu d'un signe de tête me renvoie au comptoir d'accueil du rayon. Là, je vois une queue raisonnable de 5 personnes devant une jeune vendeuse seule, très compétente apparamment, et très aimable, face à une cliente qui met 3 plombes à lui demander, et si je mets du vert? et si je mets du bleu? et si?....
J'attends, j'attends, et finalement le Celte revient de ses emplettes pinceau, peinture pour le plafond, etc.... Tu es encore là? on ne t'a pas servie?
Ben non, le mec là bas m'a renvoyée ici.
Et sous mes yeux stupéfaits, je vois mon homme poser sa question à mon grand siphorelle amateur de foot, et la réponse est immédiate: venez avec moi, vous avez cette peinture là, mais oui, elle sèche vite, mais oui, elle est facile à poser, et gnangnangnan, et gnangnangnan....
Là, mon homme, avec un petit sourire condescendant face à ma mauvaise humeur montante me demande quelle couleur je veux pour les portes. N'osant casser l'ambiance en lui disant tout net que je m'en fiche et que vert pomme serait original, je regarde longuement les couleurs proposées; et opte pour un orangé pastel qui rappelle l'orangé de la peinture murale.
bon, maintenant faut trouver quelqu'un pour me préparer ma peinture selon la teinte voulue. Là aussi, c'est moi qui dois m'y coller, je commence par demander à la gentille vendeuse qui est happée avant d'avoir pu aller me chercher ma peinture convoitée et qui confie cette tâche au grand siphorelle, qui, sans lacher sa conversation avec ses collègues, et d'un oeil distrait met ma peinture en route (ils font eux mêmes les mélanges), et..... me plante là. Dix minutes après, j'attends toujours... Mon peintre à moi revient bardé de matèriel divers, et part à la recherche de mon vendeur, qui là s'occupe tout de suite de lui donner ce qu'il réclame, à savoir ce satané pot de peinture en préparation depuis une éternité.
Et ça pendant des heures!!!!
Dès que je voulais quelque chose, on me faisait poireauter, dès que mon mari le demandait il avait gain de cause immédiat!
C'est pas du machisme, ça?
Et, cerise sur le gâteau, une fois la peinture ouverte (2 mois plus tard, c'est à dire la semaine dernière), il s'est avéré que mon orangé demandé s'est transformé en rose. Nous voilà donc doté d'une entrée jaune et rose!!! Faut oser, mais bon, on va sûrement s'habituer, et le pire, c'est que Jean Yves va dire à tous les non admirateurs étonnés: c'est Gigi qui a choisi la peinture!
JE HAIS LE BRICOLAGE ET SES CONSEQUENCES!!!!!!!!

vendredi 29 août 2008


Pendant 2 jours j'ai eu le bonheur de pouvoir faire plus ample connaissance avec mon petit fils Vaso. Je sais, il est censé s'appeler Mathieu, mais comme il a beaucoup de caractère, il s'est choisi lui même son prénom!
Donc nous voilà partis avec mon petit Vaso à la découverte du parc floral, que lui connaît d'ailleurs parfaitement. Sans heurts, sans "caprices" (Vaso ne fait jamais de caprices, il lui arrive juste d'exprimer avec beaucoup de conviction des désirs intenses), il me fait faire tout ce qu'il veut, petit train, serre aux papillons, tasse... Ah oui, vous aussi, vous vous demandez qu'est-ce que c'est qu'une tasse, réclamée à cor et à cris, devant une mamie éberluée qui ne faisait pas le lien avec l'affirmation: Vaso a faim, veut une tasse! une tasse de quoi? de chocolat? tout s'est illuminé quand j'ai vu son regard se poser sur la glace d'une petite fille à côté de nous et qu'il m'a précisé qu'il voulait une tasse vanille-chocolat!



Si je me suis pliée de bonne grâce et avec beaucoup d'amusement à ses désirs, il en a fait de même avec les miens : Cache toi derrière les fleurs pour la photo, au bout de 3 photos de ce style, il le faisait de lui même, mais en me regardant très interrogativement, comme pour me signifier qu'il ne voulait pas me contrarier, mais quand même, elle est bizarre, mamie, avec ses jeux!
Il a ensuite activement participé au concert de jazz donné par une petite troupe de bretons, en tapant des mains en cadence, en applaudissant, pour finir pas s'endormir dans le brouhaha général.


Le lendemain, c'est le jardin des plantes qui a eu l'honneur de notre visite, et là, mamie a sorti le grand jeu: on y est allé en bateau (il y a des vedettes voguéo qui font la navette Maisons Alfort-Austerlitz, super!), le mac do, le zoyo, les jeux.... et pourtant, je n'ai pas pu endiguer une vague d'inquiétude perpétuelle chez mon bonhomme qui se traduisait par des questions en boucle "on va you après? et maman, yé où? on fait quoi après? et maman, yé où?" il n'a pas manifesté une volonté immédiate de rejoindre le domicile maternel, mais je le sentais résigné à passer cette deuxième journée loin des cheveux de maman, résigné, mais faisant contre mauvaise fortune bon coeur.



Là aussi, il a bien voulu me faire plaisir, en acceptant mes photos, mais yavait peur dans la gueule du rhinocéros! J'ai découvert aussi que contrairement à beaucoup d'enfants qui au moment de partir de la maison veulent emmener des tas de jouets qu'ils ne regarderont pas de toute la sortie et que les mamans ou mamies devront se trimbaler, Mathieu utilise tout au long de sa sortie la balle ou le jouet qu'il a voulu emmener. Aujourd'hui, c'était une petite balle genre mousse, avec laquelle il a joué tout au long de sa sortie, et qu'il a même défendue envers et contre tous les suppots de centre aéré qui tentaient de se l'accaparer! (il y aurait long à dire sur ce que j'ai pu voir des animateurs de centre aéré que j'ai croisé, je n'ai pas pu y reconnaître Barbara tant leurs méthodes parfois me choquaient!!! mais là n'est pas le sujet).
Quand il en a eu assez de défendre son bien, il s'est contenté de me dire, "mamie, on va au zoyo?", genre, viens, on se tire, je ne veux plus être importuné.
Sur la navette, nous avons fait connaissance, pardon, j'ai fait connaissance avec les papies-mamies-maman d'une jolie petite Elsa de l'âge de mon bambin, qui malheureusement s'est cognée, et bien sûr, a pleuré. Mathieu m'a regardée interrogativement: ya mal où la tite fille?
et moi: elle s'est cogné, tu veux aller lui faire un bisou?
Mathieu, très sèrieux: non, Vaso connais pas!!!!
La traversée dure 45 minutes, et pendant 45 minutes, nous avons eu face à nous des mamies de maison de retraite qui ont rivalisé de gnangnantises, genre "oh-le beau-petit-garçon, l'a-vos-yeux, coucou-bébé, fais-risette...... Mathieu est resté stoïques sous le feu des sollicitations, et son visage était définitivement tourné vers des choses mille fois plus intéressantes, telles l'eau de la Seine, les bords de Seine, l'oiseau qui traverse le ciel, le caillou qu'il ramène à maman....




Je crois que Mathieu était content de ses sorties, mais tellement plus content de retrouver maman et ses cheveux, maman et son sein, maman et son amour!!!!!! et je le comprends, mais moi j'ai eu beaucoup de bonheur avec mon petit Vaso, et quand tu veux, on recommence, on affronte les mamies du bateau, les enfants des centres aérés, les dents du rhinocéros, les oies bernaches du parc floral, quand tu veux!!!!!

dimanche 24 août 2008

Quelle semaine!

Lundi, après un bon week end, me voilà en route pour mon cours de peinture! Gauguin n'a qu'à bien se tenir! mardi, pareil, le pinceau allègre, je barbouille, et je ne déteste pas ça. Mercredi, la peinture n'a pas encore séché et je me laisse aller à cet éclaboussement de couleurs qui pourrait faire penser à du Gauguin.
Le lendemain, ce sont les librairies de Paris qui peuvent se plaindre de notre grand déballage, à Marie Jo et moi. En effet, chaque année, nous devons trouver de nouvelles méthodes pour essayer d'interresser nos apprenants. Journée épuisante s'il en fut, mais nécessaire néanmoins. Le soir, je rentre me changer en vitesse et vais me ressourcer chez fille benjamine afin d'être à l'heure pour le départ demain à Giverny

Ah qui vantera les charmes de Giverny....sous la pluie! nos palettes en chercheront vainement les couleurs ternies par ces gouttes malvenues! mais l'ambiance était vraiment super, et personne n'a regretté cette sortie malgrè l'humidité.



Samedi, point de grasse matinée! en même temps, la mode chez nous actuellement étant de se lever à potron minet, nous ne dérogerons point à cette règle, et donc nous serons en pleine forme pour aller avec Jean Yves, Marie Jo et Michel visiter la très belle ville de Soissons, vous savez, là où il y a longtemps s'est passée toute une histoire pour un vase cassé.
Le temps a l'air de vouloir revenir à de meilleurs sentiments, et le soir nous pouvons même manger dehors avec les Morel au grand complet et Violaine et Mathieu qui passeront la nuit à la maison.Aujourd'hui dimanche, grand évènement! Pour la première fois, Mathieu passe la journée tout seul (bon, pas complètement puisqu'il y a Cédric) avec nous. J'avoue que j'ai comme une angoisse quand je vois repartir Violaine vers ses cartons et son rangement, mais Mathieu, après s'être renseigné sur le déroulement de la journée semble très satisfait, surtout quand il s'est vu confirmé que, oui, nous irons bien au zoo.... s'il ne pleut pas.
En attendant que Cédric, qui nous joue les princes au bois dormant, veuille bien se réveiller, il regarde un dvd, tout en commentant la météo: y pieut! y pieut pu, on va au zoyo?
Cet après midi, mon ange, car ce matin, quand Cédric se réveillera enfin on ira au marché acheter des fruits.
A 10h10, Cédric daigne enfin rejoindre le monde des réveillés, et nous voilà partis au marché. Las, il se met à pieuvoir, ce qui nous inquiète bien pour l'après midi.
Mathieu et Cédric jouent très gentiment en attendant le pique nique (qui pour raisons météorologiques aura lieu à l'intèrieur), se tiennent très bien à table, et Jean Yves est très étonné d'entendre Mathieu lui demander de l'eau, s'i te pait, et merci papy.




Après la vaisselle, une décision s'impose, mais ils ont tant attendu leur zoyo que nous n'avons pas le cœur à les décevoir, et nous voilà en route pour le zoo d'Ozoir la Ferrière. Normalement, il faut 1/2 heure pour y aller. Là, impossible de trouver le zoo, entre temps, la pluie a redoublé d'ardeur, nous laissant peu d'espoir pour une visite agréable. Les garçons sont adorables, ne se chamaillent pas, et finalement, bercé par le bruit des gouttes sur les vitres de la voiture, Mathieu s'endort. Au bout d'une heure, enfin, nous arrivons au zoo. Ce ne serait pas raisonnable de seulement descendre de la voiture, avec ce qu'il tombe, et du coup, Jean Yves, qui va bientôt obtenir son premier dan de négociation, s'engage solennellement avec Cédric à les ramener un jour où il fera beau.
Profitant de ces bonnes intentions, je lui glisse subrepticement "tu sais, ils ont fait beaucoup de voiture, ça leur ferait du bien de se défouler un peu. Tu ne penses pas qu'on pourrait les emmener au aime a cé dé au?"
Son regard me fusille, et dans un énorme soupir contrarié il refuse tout net ma proposition. Nous roulons, entre temps, j'ai eu les reines des cartons qui me suggèrent de laisser rentrer Jean Yves et de les attendre dans cet endroit plein de délices. Je ne suis pas fondamentalement contre, mais l'Homme, consulté, s'insurge que on ne va pas revenir dans une voiture sans sièges auto, et alors, j'entends ces mots aussi improbables qu'un mot d'amour le matin au lever: "bon, on y va, mais seulement 1/4 d'heure 20 minutes.
Nous y sommes restés 3/4 d'heures, les déménageuses nous ont rejoints et nous sommes rentrés prendre un goûter mérité au sec.
Je n'insisterai pas sur le difficile réveil de Mathieu qui en ouvrant les yeux n'a pas vu sa maman, n'a pas vu de zoyo, cela n'a pas duré, et il a vite fait contre mauvaise fortune bon cœur.
Avant de partir, il a bien fallu qu'une chute malencontreuse orne son joli front d'une grosse bosse!
Et moi qui étais un peu fatiguée de ce trop plein d'activités, je dois avouer que j'ai vu partir mes petiots avec un gros pincement au cœur. Pendant toute la journée ils m'ont gratifié de leurs sourires merveilleux, de leurs éclats de rire, de leurs demandes impromptues "viens nous chercher" alors que je suis avec un téléphone à l'oreille en train de préparer le repas tout en préparant aussi le sac de l'après midi. Pour eux, je ne sais pas, mais pour moi, ce fut une super journée! J'ai découvert un Mathieu très différent de ce que je connaissais, avec qui la communication est passée très directement, et non plus par Violaine interposée. Vivement qu'il dorme sans son doudou-maman, et qu'il vienne passer quelques jours avec nous!











mercredi 20 août 2008

mon cher Léo

J'ai tout le temps de vous raconter les aventures de Léo puisque dame insomnie, depuis quelques jours, chasse avec entrain monsieur sommeil et le boute hors du lit douillet!
Monsieur Léo donc, jouant les caïd de la résidence est revenu un soir l'oreille basse, mais avec la fierté du petit gros-pattes ayant montré qui est le chef. Las, un coup de griffes ou de dents à la base de la queue a dégénéré, et nous avons été obligés, sur fond de trilles félines, de l'emmener voir le réparateur de chats. Une fort gentille damoiselle l'a immédiatement paré d'une collerette, sans lui demander son avis, puis l'a rasé, pour finalement le faire passer sur la table d'opération et le recoudre comme un vulgaire chiffon qui aurait craqué.....
Depuis, notre caïd-des-cités-pépères a bien perdu de sa superbe, et tout en ayant convaincu ma carte bleue de sa valeur, nous est d'un seul coup devenu fort précieux!
Le convaincre qu'il n'a pas le droit d'enlever sa collerette, même si cet accessoire de mode est fort peu sayant, n'est pas plus facile que de le convaincre qu'il n'a pour le moment pas le droit de s'exhiber dehors ainsi paré, et il nous offre en concert régulièrement toute la panoplie musicale dont il est capable, alliant des miaulements profonds et rauques, jusqu'aux aigus les plus doux, en passant par des feulements censés je pense nous faire croire qu'il s'est subitement transformé en tigre!
Encore quelques jours et Mister Cat pourra aller montrer aux copains sa nouvelle coupe, et je tremble déjà de le voir revenir tout décousu et tout déchiré.
Mais j'y pense: sa maîtresse, la vraie ne va-t-elle pas déménager pour une ..... maison?
Et s'il partait jouer les caïds en Normandie? ce ne serait pas une bonne idée, ça?

samedi 16 août 2008

Silence radio?

Apparemment, c'est le silence radio du côté de mes filles! Sans doute sont elles trop occupées pour me régaler mes petits matins ensommeillés de leur prose toujours si pleine d'humour ou d'idées éducatives....
Bon, si personne ne veut me régaler de ses vacances, je vais coucher sur cette virtuelle feuille blanche quelques impressions des miennes!
Que le temps passe vite quand on voudrait tellement le retenir!!!
C'était hier que je souhaitais bonnes vacances à mes élèves en ayant l'impression d'avoir une éternité ensoleillée et inactive en face de moi! Las! le soleil me fit faux bond, et l'inactivité n'a pas toujours été de mise, pour mon plus grand bonheur.
Tout d'abord, pendant que chez les Morel on se reposait enfin en profitant pleinement des facéties en tous genres de Cédric, nous allions goûter aux charmes grisâtres de notre belle Bretagne, en saluant au passage le tour de France et le rassemblement des 2000 vieux gréements venus de tous pays nous faire rêver sur fond de voiles multicolores. Mais la Bretagne sous la pluie, ça n'a qu'un temps, et nous revînmes vite vite profiter des câlins de Cédric et de l'humeur aventureuse du petit indien son cousin, qui subitement me remplissaient bien mes journées de leurs rires, de leurs chamailleries, de leurs besoins de tendresse.
Quel bonheur que d'accueillir petit Cédric le matin, tout doux, tout tendre, et s'enquérant de savoir si sa mamie avait pris son thé, et ouvrant ses volets, et s'écriant: "bonjour soleil, tu es beau, et je t'aime"!
Quel bonheur que d'entendre petit Indien crier à cor et à cri : Mamie, mamie, viens, tout de suite! ou encore: Vaso (c'est ainsi qu'il s'auto-nomme, on ne sait pourquoi) Vaso veut des pâtes, tout de suite!
Ensuite, tout ce petit monde me dit au revoir, Violaine d'abord, puis Cédric, mais je ne restais pas seule longtemps, car les 2 séquanodionysiens (si, si, c'est comme ça qu'on appelle les habitants de la Seine Saint Denis, bon on peut aussi dire les neuf troyens) sont accourus sur la promesse que je leur avais faite de leur faire faire un petit stage de peinture. Là aussi, que du bonheur! Kaïs s'est vraiment intéressé à ce stage, sincèrement, sans se lasser, avec un sérieux qui a surpris agréablement tout le monde. Les mamies présentes (mamies ou n'ayant jamais eu d'enfant), craignaient en effet un peu la présence d'enfants forcément turbulents (dans leurs idées préconçues), et là, elles ont découvert que ça existait, des enfants qui s'intéressaient vraiment à ce qu'on leur proposait, et qui de surcroît était très agréables, polis, tout en n'étant pas coincés, se fondant dans le groupe comme si leur place était forcément là, et se faisant en deux jours adopter par tout le groupe, à défaut pour Lukas d'adopter le peintre à qui il a demandé d'être son tonton en lui précisant que chez lui, au salon, à côté du serpent, il y a un canapé qui se déplie...
Et voilà, cette semaine là est passée, elle aussi, à toute allure, et je me retrouve seule, mais pas inoccupée, je me suis même pris une semaine pour mettre un peu d'ordre dans mes cours, et lundi, je vais reprendre mes pinceaux, sans conviction, avec l'éternelle insatisfaction de ne pas pouvoir reproduire la couleur vue,et voulue...
Je crois que je vais m'arrêter là pour ce soir, car mes filles ne vont même pas trouver le temps de me lire si je suis trop longue!!!
Dans un prochain message, je vous raconterai les aventures de Léo le bagarreur qui est condamné à porter une collerette pendant encore 15 jours, mais ceci est une autre histoire.....

jeudi 17 juillet 2008

Léo, chat magnétique

J'ai hérité d'un chat extraordinaire!
Léo nous avait été confié parce que le garage était doté de chatières, l'une donnant sur l'extérieur, l'autre reliant le garage et la maison.
Pour ouvrir la chatière de dehors, soit on peut la laisser en libre service, soit la bloquer, et elle ne s'ouvre qu'avec un aimant que le chat porte à son cou.
Dans un premier temps, nous avions donc décoré Léo avec un joli collier muni d'une petite boule aimantée. Cela a profondément entamé l'orgueil de notre félin et il a eu vite fait de se débarrasser de ces décorations inutiles.
Nous avions donc laissé la chatière en libre entrée. Mais cela nous valait la visite de tous les matous du quartier, qui, non contents de vider la gamelle de NOTRE chat, marquaient aussi leur territoire par d'odorants jets d'urine!
Quand notre garage a commencé à ressembler olfactivement à une fosse à purin, nous avons changé de chatière et à la place du collier nous avons mis un harnais à Léo afin qu'il soit le seul bénéficiaire de notre budget croquettes.
En revenant de vacances, la voisine chargée de nourrir Léo nous informe que celui ci
s'est débarrassé de son harnais.
Donc, je pense qu'il n'a plus pu rentrer, et qu'il doit être affamé! Que nenni, nous affirme la voisine, il rentre quand même manger.
Dans un premier temps, nous vérifions que la chatière est bien bloquée sur la bonne position. Celà étant, nous en déduisons qu'il existe peut être un autre matou de gouttière qui, lui, aurait bien un détecteur magnétique, et qui, ni vu ni connu, remplacerait Léo aux heures des repas.
Et puis, nous avons vu revenir Léo, et c'était bien lui, sans harnais, mais entrant et sortant librement, et là, nos yeux se transforment en points d'interrogation!
Comment fait-il?
Non, il n'a pas pu avaler son magnet, il est vraiment trop gros! Oui, la chatière est dans la bonne position!
Alors, comment fait-il?
La réponse au prochain épisode.......

lundi 30 juin 2008

Bon anniversaire, Titia

Je te souhaite un merveilleux anniversaire, ma petite crevette! hé oui, ça fait rire maintenant que je t'appelle comme ça, mais, il y a 28 ans, c'est une toute petite crevette qui a levé sur moi des yeux interrogateurs venus d'ailleurs! la crevette a pris de la force depuis, mais elle est toujours restée le merveilleux cadeau que j'ai ramené de cette île lointaine de soleil et d'amour.
Je te souhaite tout le bonheur du monde, que tout ce que tu souhaites finisses par s'exaucer, que ton compte en banque se remplisse miraculeusement, que tu trouves le logement de tes rêves, un travail où tu pourras vraiment t'épanouir et donner le meilleur qui dort actuellement en toi, le reste, tu l'as déjà!
Bon anniversaire

lundi 23 juin 2008

A qui le tour, de découvrir cette énigme?

Je suis ce que je suis, mais je ne suis pas ce que je suis, qui suis je?

samedi 21 juin 2008

Autre énigme

3 femmes ont chacune 2 enfants. Elles vont au restaurant et il ne reste que 7 chaises. Chacune aura pourtant sa propre chaise.
Comment est-ce possible?

Petite énigme

On veut faire cuire un œuf 15 minutes. On a 2 sabliers, l'un de 7 minutes, let l'autre de 11 minutes.
Comment faire pour que l'œuf soit cuit?

vendredi 6 juin 2008

ce jour est spécial

Ce jour est spécial!!! lorsqu'on passe le cap d'une année, rappelé joyeusement par moult coups de fils plein d'amour ou d'amitié, on se pose, enfin, moi, je fais ça, d'habitude. t d'habitude je me regarde d'un œil totalement dénué de tendresse ou de compassion.
Entre moi et moi, l'histoire n'est pas simple, et 60 ans après, rien n'est réglé.
Mais cette année, quelque chose dans l'air est différent, et finalement, cette année, je n'ai pas envie de faire la conversation avec cet enfant tombé du ciel par hasard au sortir de la guerre, cette enfant non voulue, non pensée, si ce n'est en termes enquiquinements à venir!
Cette année, je regarde autour de moi, et je suis dans un était de sérénité absolue.
Ce que j'ai, ce qui m'entoure n'est que paix et douceur.
Que m'importe de savoir qu'il a plu pendant des années, et qu'il repleuvra sans doute bientôt!
Aujourd'hui, le vent est tombé, le soleil me réchauffe avec douceur, et ce soleil dont les rayons sont trop nombreux pour que je les nomme (et puis quand on se lance à donner des noms aux personnes qu'on aime, si on en oublie malencontreusement une, c'est le drame!!!), nombreux et très présents.
Alors, merci à tous mes rayons si actifs dans ma vie sentimentale, qui font de mon aujourd'hui un aujourd'hui de paix et d'amour. Grâce à vous, je me sens, non pas jeune, (non, je ne vais pas vous faire une crise de croissance), mais juste mûre, bien dans mon âge, bien dans ma peau. Merci à mes filles, merci à mes petits enfants, merci à mes gendres, et surtout merci à celui qui supporte mon sale caractère, mes emportements, mes colères souvent injustes, merci à celui qui a su tout accepter de moi sans questions et sans conditions!

lundi 2 juin 2008

on ne devrait écrire que des lettres d'amour





On ne devrait permettre que les lettres d'amour
On ne devrait écrire que pour dire bonjour

...../......

Je veux parler de ces missives de plumes vives
Comme un cauchemar
Ces lettres qui vous assassinent jusqu'aux racines
Bien mieux qu'un poignard
Les mots durs qui sont en paroles, on s'en console
Les yeux dans les yeux
Mais dès qu'ils sont sur une page, c'est grand saccage
C'est comme du feu

Ces colères qui nous encombrent, chagrins sans nombre
Qui nous font pleurer
Pourquoi pas se les dire en face, ça fait des traces
Qu'on peut effacer,
A condition qu'on se réponde, qu'on lâche la bonde
Que l'amour y soit
Oh que ma main se paralyse avant qu'on lise
Une lettre de moi.

On ne devrait permettre que les lettres d'amour
On ne devrait écrire que pour dire bonjour

Bonjour est-ce que ta vie est belle,
Bonjour et comment va ton cœur?
Bonjour, j'attends de tes nouvelles,

Bonjour et n'aies plus jamais peur.


Anne Sylvestre

jeudi 22 mai 2008

Bonne fête aux mamans

Bonne fête à toutes les mamans!!!!
Quel métier difficile que celui de maman! aucune école ne vous y prépare, aucun maître ne vous souffle le mode d'emploi! aucun livre ne vous renvoie à la page 25 pour "comment réagir quand votre enfant a un gros chagrin" et à la page 34 pour "que faire si votre ado souffre de se trouver moche avec ses boutons".
Les mamans sont des artistes qui travaillent perpétuellement au feeling et sans filet, avec souvent un sentiment d'échec, de "pas fini", de "j'ai pas tout fait".
Par contre, dans ce métier hors du commun, on est merveilleusement payé, par le bonheur de nos enfants, par leur amour, par leurs rires, et un jour, par les poupons qu'ils vous mettent au creux de vos bras.
A toutes les mamans que je connais, bonne fête, et particulièrement, à mes filles-mamans.
C'est vraiment une sensation étrange que celle de regarder vos propres enfants devenir parents à leur tour. Ils sont toujours quelque part vos enfants, vos bébés, ceux à qui vous avez envie de tenir la main pour pas qu'ils tombent, ceux à qui vous mouchez le nez, ceux que vous prenez au creux de vos bras pour qu'ils oublient leurs chagrins, et ceux qui ne peuvent plus vous tenir la main parce que celle ci tient déjà une autre menotte, ceux qui regardent parfois le creux de vos bras avec envie de s'y réfugier, mais qui ne peuvent pas car ils ont déjà des petits coeurs qui ont besoin de se lover entre leurs bras.
Bonne fête à vous, mes filles-mamans, qui êtes toujours mes filles que j'aime, et êtes aussi des mamans aimantes.

samedi 17 mai 2008

un samedi mouvementé


Tout avait bien commencé pour ce samedi de fêtes des Mères. Oui, je sais, ce n'est que la semaine prochaine, mais nous on fait noël, Pâques ou la fête des mères quand on veut, quand on peut!!!
Bon, toute ma tribu n'était pas là, car Kaïs et Lukas avaient des épreuves de Taekwondo, mais il est toujours difficile de réunir tout le monde en même temps, car il faut tenir compte des emplois de temps, des obligations familiales, des diverses activités de chacun.
Alors, bien sûr, il y avait ce grand vide autour de la table, mais le bonheur, c'est de profiter de ce que l'on a, et non de regretter ce que l'on n'a pas. Le matin, il faisait très beau, et tout notre petit monde pouvait s'ébrouer à l'aise sur la terrasse. Violaine, qui est, comme on le disait si élégamment autrefois, en espérance échangeait ses impressions avec Titia qui aimerait bien l'être, et, qui sait, l'est peut-être... Du moins attribuait-elle l'attitude spécialement vivante de son fils à un possible état d'attente d'heureux évènement, paraît que nos petits ont un véritable 6ième sens pour deviner ces choses là!
Tout s'est un peu gâté l'après midi avec l'arrivée de la pluie qui a cantonné nos petits pirates dans un espace fort réduit. Au début, Dora et les Télétubbies nous ont permis de finir notre repas et de prendre notre café dans un calme relatif, mais même la magie des dessins animés n'opère plus au bout d'un moment, et celà s'est soldé pour Mathieu par une chute contre la table du salon, lui laissant une belle entaille sur sa paupière. Pleurs, légère panique, changement de couleur de la future maman, zou, direction le médecin, qui nous expédie dare dare à l'hôpital pour suturer. Heureusement, le petit blessé s'est endormi dans la voiture et l'heure et demie d'attente lui a parue moins longue qu'à nous.
Enfin, un gentil infirmier nous a pris en charge, et là, j'ai pu admirer les résultats d'une éducation basée sur un dialogue continu! en effet, Violaine a toujours tout expliqué à Mathieu, sauf peut être les cours de la bourse et la flambée du pétrole. Le résultat en est que Math a une entière confiance dans ce que lui dit sa mère et que c'est sans peur, sans angoisse, sans cris inutiles qu'il s'est laissé soigné, masque antidouleur sur le nez, suturé, et vraiment, c'était extraordinaire de voir un petit enfant se laisser soigner en toute confiance! Bravo, Mathieu, et bravo à ta maman!!!
la soirée s'est terminée au Mac Do pour libérer toute l'énergie de nos petits chenapans, et il n'y a semble t il que moi qui avait du mal à contenir ma peur de le voir de nouveau tomber, et s'ouvrir l'autre arcade! j'admire la confiance que les mamans actuelles ont dans leurs enfants, ça les aide sûrement à grandir plus sereinement!
Ce fut tout de même une belle journée, pleine de rebondissements, de joie, de peurs, de soulagements et de rires.

mercredi 14 mai 2008

retour dans le nord!

Hé oui, il nous a fallu quitter le sud, son soleil, son accent, son farniente... j'emporte de ce séjour dans l'eau (une cure se passe 2 heures par jour dans l'eau) des têtes, des visages, des expressions.... tête ahurie de mon médecin quand j'ai essayé de lui expliquer que mon ostéopathe pensait que j'avais des tarses de déplacés (o! putaing! si vous avez les tarses qui se font la jaquette comme ça, vous êtes un cas!!!)......
tête de notre gentille propriétaire quand on discutait toutes les deux et que subitement les caquètements affolés d'une poule nous ont alertées sur les activités de mon chien!!! la poule s'en est sortie, mais avec moins de plumes qu'avant, et une patte un peu tordue!
tête de Francine quand, appelant sa fille pour avoir des nouvelles des petits elle s'est entendue répondre que le monde pouvait tourner sans elle! (on ne le sait que trop que le monde peut tourner sans nous, pas très sympa de nous le rappeler!!!)

J'ai aussi ressenti ce vide immense que je ressens quand je suis loin de ma couvée. Mes filles m'ont pourtant très régulièrement appelé, mais dès que je suis à plus de 100 kms d'elles, je me sens en plein désert! je devrais pourtant me préparer puisque je suis appelée à partir dans quelques années en Bretagne!

Mais le monde tourne aussi sans moi, et j'ai retrouvé un Cédric grandi, et toujours aussi adorable. quand il m'a vue, il m'a dit que j'étais belle, ce qui a bien fait rire papily, toujours aussi romantique: belle mamie, manie belle, babybel, 45% de matières grasses, il a tout compris, Cédric!
Grrrrr!
J'ai vu une vidéo de Mathieu, de plus en plus agile et dégourdi.
J'ai vu des photos de mes loulous Kaïs et Lukas, qui grandissent à vue d'oeil, et seront bientôt, du moins pour l'ainé, des préados!
j'espère avoir tout mon petit monde dimanche, ou samedi, et même s'il pleut, ce sera une journée pleine de soleil!

lundi 21 avril 2008

Message pour Damien

j'ai appris par Laetitia que tu avais très mal pris ce que j'ai mis sur mon blog te concernant. Je fonce donc dans un cyber rapidement pour te faire toutes mes excuses si je t'ai froissé.
telle n'était nullement mon intention. J'ai relaté un état de fait à un moment donné, un bête état d'ame d'une mamie de 60 ans qui n'était nullement un jugement à ton encontre. Le fait que j'ai mal vécu quelques instants ne remet nullement en cause la véritable estime que j'ai pour toi, et je te prie d'accepter toutes mes excuses si je t'ai blessé. Le temps me manque, je me sauve, bisousssss

mercredi 16 avril 2008

Emerveillements

Je ne connais rien de plus beau que l'émerveillement des enfants. Et avec Cédric, je suis gâtée! je suppose que si je cohabitais avec les 3 autres qu'avec Cédric, je serais encore plus comblée!
émerveillement de Cédric le matin quand nous ouvrons les volets de sa chambre: oh, c'est beau mamie! les fleurs, les arbres, les nuages, il fait soleil....
Emerveillement de Cédric quand nous arrivons à son anniversaire: oh, j'ai 2 mamies, j'ai mes 2 mamies!!!
Emerveilement de Cédric devant le chien fraîchement tondu: oh, il est trop beau ton chien devenu petit, mamie! oh, je l'aime, moi, ton chien tout petit (bon, bon, pas si petit que ça, quand même, c'est pas devenu non plus un york!!!)
Mes filles aussi petites, avaient de pareils émerveillements, mais vite étouffés sous les sarcasmes des plus grandes!
Moi aussi, en prenant de l'âge, je retrouve mes émerveillements devant une nature si parfaite, une fleur dont nulle palette ne pourra reproduire la couleur, un ciel aux orangers-rosés qui laisse rêveur, une coccinelle partant inlassablement à l'assaut de la même tige d'herbe, je m'émerveille encore quand je vois vivre mes petites, qui pour moi resteront toujours mes petites! N'est-ce pas extraordinaire de se dire que dans son ventre se sont créées de telles personnalités, un jour, on a mal au ventre, puis le ventre s'arrondit, une vie se prépare, et d'un seul coup cette vie est totalement et définitivement indépendante de son cocon, comme si on était finalement pour rien dans cette histoire qui commence. Et pourtant, on cherche, là c'est mon sourire, là ce sont mes yeux, là mon joli petit nez (sans boule au bout, mais délicatement retroussé!), c'est vraiment quelque chose d'extraordinaire que ce don de la vie, et pourtant tellement dérisoire!
Ne grandis pas trop vite, mon Cédric, car tes yeux ne verront plus ta mamie de la même façon, et tu ouvriras tes volets machinalement, en oubliant de t'extasier sur les fleurs de cerisiers!!!