jeudi 10 septembre 2009

Aujourd'hui, j'ai envie de vous emmener promener avec moi au long de ma semaine de vacances. Oui, enfin, notre semaine, à Jean Yves et moi, celle que nous avions projeté de passer à Chypre, puis en France, dans un gîte, puis, faute de nous y être pris à temps, à la maison!
Samedi, premier jour de vacances, nous sommes invités chez Alain et Liliane, pépère et mémère pour les intimes, plus pépères et mémères que jamais, bon, c'était l'invitation annuelle, c'est le premier jour de vacances, il ne fait même pas beau, mais demain sera un jour meilleur....
Dimanche, lever 5 heures, nous allons vendre nos merdouilles à la brocante de Poincy. Très belle journée, le chaland est là, celui-qui-touche-tout-mais-n'achète-rien, celui qui baisse systématiquement de moitié le prix avancé, celui qui sait apparemment ce qu il veut, mais ce qu'il veut n'est jamais sur votre stand! celui qui ne marchande même pas (celui là, on l'aime!), celui qui critique tout haut les merveilleuses cochonneries que vous avez exposées.... bon, le matin, on a très froid (5 degrés) et l'après midi on a très chaud, et, euro par euro, ce n'est pas une trop mauvaise journée.
Lundi, nous allons avec Marie Jo et Michel visiter le parc Jean Jacques Rousseau. Au départ, c'est une visite à but pédagogique puisqu'on a plus ou moins l'intention d'y emmener nos apprenants. Après la visite, cette intention va fondre comme notre pouvoir d'achat!!!
Nous n'avons pas annoncé à l'avance à nos conjoints que la conférence du guide durait 3 heures, et nous avons bien fait, vu la tête qu'ils font quand ils l'apprennent. 3 heures de conférence historique par un conférencier passionné et passionnant. Nous étions entrés dans un bête parc, avec des arbres et de la pelouse, mais en fait nous visitons un sanctuaire de philosophie dédiée à la nature. Jean Jacques Rousseau, finalement, c'était un peu le José Bové de Louis XVI, pronant le retour à la nature pour l'amélioration de la nature humaine.
Nous sortons de là la tête pleine d'informations que nous allons nous empresser d'oublier, et convaincus que cette visite ne peut pas vraiment convenir à un public n'ayant aucune référence historique et littéraire française. Mais pour nous, c'était vraiment passionnant, et j'ai beaucoup pensé à François Courcelle, me disant que ce genre de conférence l'aurait sûrement passionné.
Mes pieds et mon dos se déssolidarisent de ce genre d'exercice et crient grâce!
Mardi, il fait toujours beau et Jean Yves, plans en main m'emmène visiter les passages couverts de Paris, enfin, certains, car il y en a beaucoup dans Paris. Convaincu de la nécessité de tout visister, il rentre dans l'église de la Madeleine où aucun tableau, aucun vitrail ne va échapper à son oeil de touriste.
Moi, je m'asseois, et observe le manège d'un SDF qui a sans doute beaucoup à demander à la Vierge, mais prend un temps fou pour installer sa chaise bien en face, redresser les cierges, épousseter la nappe d'autel.... ça, ça m'interpelle plus que les vitraux.... on ne se refait pas. Nous allons déambuler pendnat plusieurs heures, lui à la recherche de l'architecture rare, moi les yeux rivés sur mes concitoyens, les jupes courtes, les jupes longues, le pantalon élégant, le dread looks, le gros, le maigre, le couple qui s'engueule, celui qui s'embrasse, le minois d'un enfant au fond de sa poussette.... Chacun y trouve son compte, sauf mes pieds et mon dos.
Nous rentrerons ce soir fourbus, et mon dos me clame douloureusement sa présence.
Mercredi, il fait beaucoup moins beau, mais nous l'avions prévu, nous le faisons: nous emmenons Titia et Jérémy au château de Chantilly. Nous y étions allés avec mes petites filles au mois d'août, mais Jean Yves était frustré de n'avoir pas arpenté l'immense parc dans tous ses recoins. Hé bien, ça va être chose faite aujourd'hui. Pendant que les jeunes vont se reposer devant le spectacle équestre, je trottine derrière les grandes pattes de mon époux qui ne va rien m'épargner, ni les ruisseaux à franchir à gué (on a failli prendre un bon bain!!!), ni les coins et recoins de cet immense parc pas trop mal entretenu, mais pas très fleuri! je pense enfin avoir un moment de bonheur devant un chocolat à la Chantilly, la fameuse Chantilly! je ne sais pas si elle est tournée, ou si elle a été trop battue, elle ressemble à du beurre, avec un goût de tourné, et c'est mon estomac qui ensuite va se retourner!!! je ne conserverai pas un souvenir impérissable de la fameuse Chantilly, finalement, je préfère celle que je fais moi même (quand j'en ai le courage).
Jeudi ne vaut pas d'être noté, c'est une journée de courses, de petits détails en vue du jour J de Barbara, que nous faisons sereinement et tranquillement.
Et aujourd'hui, vendredi, grand bonheur, à l'heure où je suis avec vous, lecteurs passionnés que vous êtes, un tgv se prépare pour m'emmener à la cité phocéenne, voir ma petite tribu lamentaisque. C'est la première fois que je vais toute seule rejoindre babeth et sa famille, et c'est un très grand plaisir!
Voilà! ça, c'est des vacances! je ne me suis pas ennuyée une seconde, et j'espère que vous non plus, à me lire!!!

4 commentaires:

totomathetvio a dit…

c'est chouette les vacances ! on peut se reposer enfin mdr !!!

tu as vendu des pots de confitures à ta broquante alors ?

gigi a dit…

oui, 36! et des noisettes, dommage, j'en avais pas pris beaucoup, mais c'est parti comme des petits pains...

pétula13 a dit…

et oui, quel bonheur aussi de te recevoir sans l'ombre d'un stress quelconque et avec séreinité.
De te suivre dans tes péripéties, je suis exténuée...

truiss a dit…

me suis pas ennuyée une seconde à te lire, j'adore ton post! un vrai régal! Meilleur que la chantilly tournée ou fadasse qu'on a consommé au chateau...

bon séjour à Marseille!