dimanche 27 juillet 2014

Petite balade dans Paris


Petite balade dans Paris
Ça fait longtemps que je ne suis point venue te rendre visite, cher lecteur ! mais je ne t’ai point oublié pour autant ! seulement, je n’avais rien de très drôle à te raconter, j’avais quelques démêlés douloureux avec mon genou, et il m’a fallu gérer ça au quotidien. Maintenant que la petite blagounette opératoire rejoint les souvenirs que l’on va bientôt oublier, je me tourne vers Homme bien aimé qui attend patiemment que je puisse faire autre chose que du surplace et que nous nous adonnions à notre passe temps favori – meuh non, pas celui là, bande de coquinous !- je veux parler de nos balades dans Paris !

Projet est donc fait pour ce samedi d’aller : 1) trainer sue la coulée verte (pour ceux qui ne connaissent pas Paris, il s’agit d’une promenade d’environ 4 km 500 dans un milieu verdoyant, et très fleuri et surplombant certains grands boulevards parisiens)

2) J’ai envie de faire visiter à l’homme de ma vie une magnifique église que j’ai visitée avec un groupe dans le quartier de la tour Saint Jacques, et je voulais retrouver dans un square le buste de Gérard de Nerval et l’extrait de son poème « je suis le ténébreux, le veuf, l’inconsolé, le prince d’Aquitaine à la tour abolie…. » que je voulais prendre en photo, ne l’ayant pas fait lorsque j’étais passé dans ce square ;

3) voir l’exposition sur l’Orient Express à l’institut du monde arabe.

Pour une fois que c’est moi qui établit le programme, l’homme, pas méfiant, applaudit à 2 mains. Comme en ce moment, ce n’est pas la canicule, mais pas le grand froid non plus, nous décidons de nous faire la coulée verte à la fraîche, genre 7h 30 du matin, donc départ 6h30, donc lever 5h30 !

Ah, ça valait la peine de se lever si tôt !!!

Arrivés à Paris à 7h15, l’Homme commence par pester car il ne trouve pas de place pour se garer, puis ayant trouvé sa place, il loupe son créneau par 4 fois ! moi je sais, j’ai appris au fil des ans que dans ce cas, la femme doit laisser pester et surtout fermer sa  grande bouche, ne pas dire avec un petit sourire ironique  « hé oui, chéri, si tu t’obstines à ne pas changer tes roues de direction, ce n’est pas le trottoir qui va changer de place », ou, encore pire : « si c’était une femme qui faisait ça, qu’est ce qu’elle prendrait ! » non, non, aucun commentaire insidieux ne sortira aujourd’hui de ma bouche, et finalement au vingtième m… pu…. n…. de d….0*** !!! et autres joyeusetés matinales, la voiture et le trottoir trouvent un compromis, et nous pouvons enfin partir faire notre balade sur la coulée verte…… pas ouverte avant 9h30 ! grrrrr !!! nez au vent, nous allons donc vers la tour Saint Jacques, par le métro, puis à pied, et nous errons, nous errons avant de tomber dessus, mais je ne retrouve pas l’église dont je lui ai parlée, ni mon square, évidemment, il ne fallait se fier ni à ma mémoire ni à mon fabuleux sens de l’orientation !!! finalement, après avoir visité ce très joli quartier, passé devant la bibliothèque sainte Geneviève, créée dans un ancien couvent, et vraiment de très belle architecture, mais pas ouverte avant 10 heures, nous tombons sur une église que je pense être la bonne, mais pas ouverte avant 9h30 !!! il est 8h45 !!! Quand je vous dis que ça valait la peine de se lever à 5h30 !!! nous allons donc trainer nos baskets dans l’ile de la cité, jusqu’à l’IMA, où nous devons encore poireauter avant de pouvoir aller visiter les 3 wagons de l’Orient Express. Exposition très intéressante au demeurant, mais il fallait être vraiment riche pour emprunter ce moyen de transport qui me fait encore rêver ! actuellement, pour aller à Venise par ce train qui ne s’appelle plus Orient Express, il faut compter au minimum 6 000 euros !!! mais à l’époque d’Agatha Christie, de Joséphine Baker et autres célébrités coutumières de ce genre de voyage, il fallait compter environ 20 000 euros le voyage jusqu’à Constantinople.

Ensuite, petite marche jusqu’à la Bastille, où nous nous sustentons, et là, on pourrait aller enfin sur la coulée verte, mais il fait trop chaud, et mon genou crie « grâce » !!!! alors, nous rentrons, l’homme a retrouvé toute sa bonne humeur, même s’il est un peu frustré de n’avoir pas pu en faire plus, et moi je suis furieuse de dépendre d’une douleur pour faire et marcher comme je veux !!! mais je sais que l’humeur de l’homme dépend aussi de mon humeur, donc je tais mon agacement, et nous rentrons comme un bon vieux couple pépère rejoindre notre havre de paix !!! mais nous comptons bien remettre ça au mois d’aout, quand tous les parisiens ont fui la capitale, et qu’on a l’impression d’être seuls dans cette grand ville !!! seuls avec les milliers de japonais, et touristes en tous genres !!!

1 commentaire:

truiss a dit…

ça me donne envie de faire la coulée verte! Mais pas à 7h du matin!!!