dimanche 24 août 2008

Quelle semaine!

Lundi, après un bon week end, me voilà en route pour mon cours de peinture! Gauguin n'a qu'à bien se tenir! mardi, pareil, le pinceau allègre, je barbouille, et je ne déteste pas ça. Mercredi, la peinture n'a pas encore séché et je me laisse aller à cet éclaboussement de couleurs qui pourrait faire penser à du Gauguin.
Le lendemain, ce sont les librairies de Paris qui peuvent se plaindre de notre grand déballage, à Marie Jo et moi. En effet, chaque année, nous devons trouver de nouvelles méthodes pour essayer d'interresser nos apprenants. Journée épuisante s'il en fut, mais nécessaire néanmoins. Le soir, je rentre me changer en vitesse et vais me ressourcer chez fille benjamine afin d'être à l'heure pour le départ demain à Giverny

Ah qui vantera les charmes de Giverny....sous la pluie! nos palettes en chercheront vainement les couleurs ternies par ces gouttes malvenues! mais l'ambiance était vraiment super, et personne n'a regretté cette sortie malgrè l'humidité.



Samedi, point de grasse matinée! en même temps, la mode chez nous actuellement étant de se lever à potron minet, nous ne dérogerons point à cette règle, et donc nous serons en pleine forme pour aller avec Jean Yves, Marie Jo et Michel visiter la très belle ville de Soissons, vous savez, là où il y a longtemps s'est passée toute une histoire pour un vase cassé.
Le temps a l'air de vouloir revenir à de meilleurs sentiments, et le soir nous pouvons même manger dehors avec les Morel au grand complet et Violaine et Mathieu qui passeront la nuit à la maison.Aujourd'hui dimanche, grand évènement! Pour la première fois, Mathieu passe la journée tout seul (bon, pas complètement puisqu'il y a Cédric) avec nous. J'avoue que j'ai comme une angoisse quand je vois repartir Violaine vers ses cartons et son rangement, mais Mathieu, après s'être renseigné sur le déroulement de la journée semble très satisfait, surtout quand il s'est vu confirmé que, oui, nous irons bien au zoo.... s'il ne pleut pas.
En attendant que Cédric, qui nous joue les princes au bois dormant, veuille bien se réveiller, il regarde un dvd, tout en commentant la météo: y pieut! y pieut pu, on va au zoyo?
Cet après midi, mon ange, car ce matin, quand Cédric se réveillera enfin on ira au marché acheter des fruits.
A 10h10, Cédric daigne enfin rejoindre le monde des réveillés, et nous voilà partis au marché. Las, il se met à pieuvoir, ce qui nous inquiète bien pour l'après midi.
Mathieu et Cédric jouent très gentiment en attendant le pique nique (qui pour raisons météorologiques aura lieu à l'intèrieur), se tiennent très bien à table, et Jean Yves est très étonné d'entendre Mathieu lui demander de l'eau, s'i te pait, et merci papy.




Après la vaisselle, une décision s'impose, mais ils ont tant attendu leur zoyo que nous n'avons pas le cœur à les décevoir, et nous voilà en route pour le zoo d'Ozoir la Ferrière. Normalement, il faut 1/2 heure pour y aller. Là, impossible de trouver le zoo, entre temps, la pluie a redoublé d'ardeur, nous laissant peu d'espoir pour une visite agréable. Les garçons sont adorables, ne se chamaillent pas, et finalement, bercé par le bruit des gouttes sur les vitres de la voiture, Mathieu s'endort. Au bout d'une heure, enfin, nous arrivons au zoo. Ce ne serait pas raisonnable de seulement descendre de la voiture, avec ce qu'il tombe, et du coup, Jean Yves, qui va bientôt obtenir son premier dan de négociation, s'engage solennellement avec Cédric à les ramener un jour où il fera beau.
Profitant de ces bonnes intentions, je lui glisse subrepticement "tu sais, ils ont fait beaucoup de voiture, ça leur ferait du bien de se défouler un peu. Tu ne penses pas qu'on pourrait les emmener au aime a cé dé au?"
Son regard me fusille, et dans un énorme soupir contrarié il refuse tout net ma proposition. Nous roulons, entre temps, j'ai eu les reines des cartons qui me suggèrent de laisser rentrer Jean Yves et de les attendre dans cet endroit plein de délices. Je ne suis pas fondamentalement contre, mais l'Homme, consulté, s'insurge que on ne va pas revenir dans une voiture sans sièges auto, et alors, j'entends ces mots aussi improbables qu'un mot d'amour le matin au lever: "bon, on y va, mais seulement 1/4 d'heure 20 minutes.
Nous y sommes restés 3/4 d'heures, les déménageuses nous ont rejoints et nous sommes rentrés prendre un goûter mérité au sec.
Je n'insisterai pas sur le difficile réveil de Mathieu qui en ouvrant les yeux n'a pas vu sa maman, n'a pas vu de zoyo, cela n'a pas duré, et il a vite fait contre mauvaise fortune bon cœur.
Avant de partir, il a bien fallu qu'une chute malencontreuse orne son joli front d'une grosse bosse!
Et moi qui étais un peu fatiguée de ce trop plein d'activités, je dois avouer que j'ai vu partir mes petiots avec un gros pincement au cœur. Pendant toute la journée ils m'ont gratifié de leurs sourires merveilleux, de leurs éclats de rire, de leurs demandes impromptues "viens nous chercher" alors que je suis avec un téléphone à l'oreille en train de préparer le repas tout en préparant aussi le sac de l'après midi. Pour eux, je ne sais pas, mais pour moi, ce fut une super journée! J'ai découvert un Mathieu très différent de ce que je connaissais, avec qui la communication est passée très directement, et non plus par Violaine interposée. Vivement qu'il dorme sans son doudou-maman, et qu'il vienne passer quelques jours avec nous!











1 commentaire:

truiss a dit…

On dirait bien que le gros coeur de Jean Yves s'est laissé attendrir une deuxième fois ;) j'adore!
merci encore pour votre patience à tous les deux avec nos petits monstres!